Situation d’emploi/Principale (s) sources(s) de revenus
La question :
Au centre, le questionnaire sociodémographique qu’on remet aux jeunes comporte une question sur leur situation d’emploi et leur(s) principale(s) source(s) de revenu.
J’ai un emploi
- Non
- Oui
Dans l’affirmative, je travaille
- À temps plein
- À temps partiel, horaire régulier
- À temps partiel, horaire changeant chaque semaine
- Occasionnellement (sur appel)
- Autre
Mes principales sources de revenu sont les suivantes (cochez toutes les réponses qui s’appliquent) :
- Emploi à temps plein
- Emploi à temps partiel
- Travail occasionnel (sur appel)
- Prêt étudiant.e
- Aide/soutien financier de ma famille
- Prestations d’aide sociale ou d’aide au revenu (p. ex., Ontario au travail ou OT, Société d’aide à l’enfance ou SAE)
- Prestations d’invalidité (p. ex., soutien du revenu dans le cadre du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées ou POSPH)
- Assurance-emploi (AE)
- Mendicité/déchétarisme/récupération/recyclage
- Aucune source de revenu
- Je ne veux pas le dire
- Autre
Le pourquoi de cette question :
- Il est très largement admis qu’un faible revenu est l’indicateur de prévisibilité le plus fiable d’un mauvais état de santé et de piètres résultats thérapeutiques.
- Des expériences de stigmatisation et de discrimination liées au revenu dans le contxte des soins de santé ont une incidence sur la qualité des soins. Ainsi, selon une étude menée à Toronto, les personnes qui ont un revenu élevé bénéficient de facilités pour trouver un prestataire de soins régulier.
- Les enfants et les jeunes qui grandissent dans l’insécurité financière et la pauvreté sont moins susceptibles d’avoir accès à un soutien en matière de santé mentale.
Points importants à prendre en considération :
- De nombreuses personnes se sentent mal à l’aise de répondre à une question sur le revenu familial ou à toute question portant sur le revenu, par peur entre autres d’être jugées et dénoncées à l’Agence du revenu du Canada ou à d’autres autorités. Il faut expliquer aux jeunes la raison de cette question, leur préciser qui aura accès à cette information et leur rappeler que l’information qu’ils choisissent de fournir n’aura aucune incidence sur la qualité des services.
- Si un/e jeune a moins de 19 ans et qu’un/e aidant/e ou un membre de sa famille assiste à l’entretien, c’est cette personne qui répond à la question sur le revenu, sinon on ne la pose pas. Les jeunes de plus de 19 ans peuvent répondre eux-mêmes à cette question.
Répondre aux jeunes qui demandent pourquoi on leur pose cette question :
- Nous posons cette question parce que nous souhaitons comprendre le lien entre le revenu, l’accès à nos services et ton vécu à cet égard.
Cette question nous permet de mieux comprendre les éventuels besoins en matière de soutien des jeunes et de les mettre en contact avec un/e conseiller/ère en emploi.