Ethnicity, Race & Cultural Background
The question:
At the hub, when youth are provided the sociodemographic questionnaire the question they receive related to their ethnicity, race, and cultural background is:
I would describe my ethnic or cultural background as (check all that apply): |
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o Asian - East (e.g. Chinese, Japanese, Korean) o Asian - South (e.g. Indian, Pakistani, Sri Lankan) o Asian - South East (e.g. Malaysian, Filipino, Vietnamese) o Black-African (e.g. Ghanaian, Kenyan, Somali) o Black-Caribbean (e.g., Barbadian, Jamaican) o Black-North American (e.g., Canadian, American) o First Nations o Indian-Caribbean (e.g., Guyanese with origins in India) o Inuit o Latin American (e.g., Argentina, Chilean, Salvadoran) o Métis o Middle Eastern (e.g., Egypt, Iranian, Lebanese) o White –European (e.g. English, Italian, Portuguese, Russian) o White –North American (e.g. Canadian, American) o I do not want to say o Other |
Video:
Rationale for this question:
- Ongoing colonialism and systemic racism mean that a person’s race and ethnicity can have an independent effect on their health status, health care access and experiences and health outcomes. Tracking these disparities enables us to respond to them.
- At the client level, health care providers can use race and ethnicity information for things such as: understanding tests, discussing culturally relevant diets with pregnant clients, and much more in addition to looking at inequities.
- There are significant differences in health status between racialized groups and white Canadians even after controlling for gender, age, immigrant status, income, and educational attainment as a result of racism and colonialism.
Important Considerations:
- The best practice is to have youth self-identify their race. If they do not see a designation on the list that reflects their racial identity, youth can provide one in the space for “other”.
- Youth may be reluctant to identify racially for a variety of reasons. Research tells us that about one in four people are uncomfortable identifying their racial or ethnic background.
- Some may believe that race is a discredited concept and that refusal to speak in terms of race will help us to gain racial equality. Youth who do not experience racism and some youth who have been harmed by racism may also feel that race is irrelevant and may say that they “belong to the human race”. Staff can respond by saying that we know that certain groups in society are discriminated against because they are perceived to be different and that race is often the basis for this discrimination.
- When Indigenous worldviews are authentically incorporated into services for Indigenous youth, it can help to build better therapeutic relationships, improve treatment retention rates and outcomes, and help youth make meaningful changes.
Responding to youth asking why they are being asked this question:
Having this information can help us plan for appropriate cultural programming, staffing, training, and service provision.
Origine ethnique, race et antécédents culturels
La question :
Au centre, le questionnaire sociodémographique qu’on remet aux jeunes comporte une question sur leur origine ethnique, leur race et leurs antécédents culturels.
Je décrirais mon origine ethnique et mes antécédents culturels comme suit (cochez toutes les réponses qui s’appliquent) :
- Asiatique de l’Est (p. ex., Chinois/e, Japonais/e, Coréen/ne)
- Asiatique du Sud (p. ex., Indien/ne, Pakistanais/e, Sri Lankais/e)
- Asiatique du Sud-Est (p. ex., Malaisien/ne, Philippin/e, Vietnamien/ne)
- Noir d’Afrique (p. ex., Ghanéen/ne, Kenyan/e, Somalien/ne)
- Noir des Caraïbes (p. ex., Barbadien/ne, Jamaïcain/e)
- Noir d’Amérique du Nord (p. ex., Canadien/ne, Américain/e)
- Premières Nations
- Indien caraïbe (p. ex., Indo-Guyanien/ne)
- Inuit
- Amérique latine (p. ex., Argentin/e, Chilien/ne, Salvadorien/ne)
- Métis
- Moyen-Orient (p. ex., Égyptien/ne, Iranien/ne, Libanais/e)
- Blanc – Europe (p. ex., Anglais/e, Italien/ne, Portugais/e, Russe)
- Blanc – Amérique du Nord (p. ex., Canadien/ne, Américain/e)
- Ne veux pas le dire
- Autre
Le pourquoi de cette question :
- Dans un contexte de colonialisme persistant et de racisme systémique, la race et l’origine ethnique peuvent avoir un effet indépendant sur l’état de santé, l’accès aux soins, l’expérience en matière de services et les résultats cliniques. Pour pouvoir s’attaquer aux disparités, il faut donc en faire le suivi.
- Concernant les clients, les intervenant.e.s peuvent, en plus d’examiner les inégalités, s’appuyer sur les renseignements sur la race et l’appartenance ethnique pour comprendre par exemple les résultats des tests ou discuter avec les clientes enceintes d’un régime alimentaire culturellement acceptable.
- En raison du racisme et du colonialisme, il existe au Canada des différences marquées entre l’état de santé des groupes racialisés et celui des Blancs, même après avoir pris en compte le genre, l’âge, le statut d’immigrant, le revenu et le niveau de scolarité.
Points importants à prendre en considération :
- Le mieux est de demander aux jeunes d’indiquer eux-mêmes leur identité raciale. Si celle-ci ne figure pas dans la liste, les jeunes peuvent cocher « Autre » et préciser leur origine raciale.
- Il se peut que certains hésitent, pour diverses raisons, à indiquer leur identité raciale. Selon les recherches, environ une personne sur quatre se sent mal à l’aise de définir son origine ethnique ou raciale.
- D’aucuns peuvent penser que la notion de « race » est décriée et que le refus de parler de races nous aidera à atteindre l’égalité raciale. Les jeunes qui ne sont pas victimes de racisme et certains jeunes en butte au racisme peuvent aussi estimer que la race ne s’inscrit pas dans leur réalité et qu’ils appartiennent au genre humain. Le personnel peut leur répondre qu’on n’est pas sans savoir que certains groupes de la société sont victimes de discrimination parce qu’ils sont perçus comme étant différents et que, souvent, la race est à l’origine de cette discrimination.
- Une intégration réelle de la vision autochtone du monde dans les services destinés aux jeunes autochtones peut contribuer à l’établissement de meilleures relations thérapeutiques, à une hausse des taux de rétention en traitement et à une amélioration des résultats cliniques, et aider les jeunes à effectuer des changements significatifs.
Répondre aux jeunes qui demandent pourquoi on leur pose cette question :
Grâce à ces renseignements, nous sommes davantage en mesure de planifier les programmes, la dotation en personnel, la formation et la prestation des services en tenant compte des différences culturelles.